Je sais que vous avez bien autre chose à faireQue de nous plaindre tous,Et qu’un enfant qui meurt, désespoir de sa mère,Ne vous fait rien, à vous!Je sais que le fruit tombe au vent qui le secoue;Que l’oiseau perd sa plume et la fleur son parfum;Que la création est une grande roueQui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu’un;Les mois, les jours, les flots des mers, les yeux qui pleurent,Passent sous le ciel bleu;Il faut que l’herbe pousse et que les enfants meurent;Je le sais, ô mon Dieu!